Franceline Dupenloup

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Franceline Dupenloup

Née à Genève en 1955, ma vie est inspirée par une même quête d'égalité et de justice. Après avoir obtenu une licence à l'institut des hautes études internationales, j'ai exercé le métier de journaliste libre avant de faire partie de la première équipe du magazine l'Hebdo dans la rubrique politique. J'ai ensuite été intéressée par la communication politique dans une grande agence de communication européenne. L'idée de lancer une agence de communication féministe  m'a permis de contribuer pendant dix ans à de nombreuses campagnes passionnantes, notamment la grève des femmes de 1991 grâce à un mandat de Christiane Brunner (USS).

C'est à la suite de l'élection de Micheline Calmy-Rey au Conseil d'Etat genevois que j'ai rejoint le département des finances qu'elle présidait en tant que chargée de communication. Quelques années plus tard, son élection au Conseil fédéral a changé la donne. J'ai alors poursuivi mon activité à l'Etat de Genève avec deux magistrat.e.s :Martine Brunschwig Graf au département des finances puis Charles Beer à l'instruction publique. Aux actions de promotions de l'égalité entre filles et garçons, j'ai pu ajouter dès 2009, un programme pionnier de prévention de l'homophobie en lien avec les expertises de la Fédération LGBT. En 2016, sous l'égide de la Conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta, j'ai créé avec ma collègue Christina Kitsos, en charge des affaires migratoires, une "Unité anti discriminations" au DIP.

Je suis aussi, dans ma vie citoyenne, une activiste à l'enthousiasme intact. Grâce à la lecture du "2ème sexe" de Simone de Beauvoir, je me suis engagée dès l'âge de 15 ans dans les mouvements féministes et fait partie de dynamiques pionnières à Genève pour l'obtention d'un refuge pour les femmes battues et lors de la première révolte des femmes prostituées. Je me suis fortement investie pour les droits des femmes homosexuelles. Parce qu'elle travaille sur l'imaginaire, je crois en la culture, levier et ferment d'émancipation pour toutes les générations. Le théâtre et la littérature constituent mon oxygène au quotidien.